Je ne dors pas bien. J'ai des mots qui se frappent dans les coins de ma boite crânienne, des mots dures comme du béton. J'ai les mains chaudes, -pour réchauffer celles des autres, les siennes à lui - . Mais mon coeur est froid, parce que je ne peux plus vraiment laisser quelqu'un rentrer dedans. Je suis Handicapée sentimentalement. J'ai peur d'aimer trop fort, trop peu. De ne pas voir. J'ai peur d'être une mauvaise personne. J'ai un besoins de complexité, de sentiments fort qui vous détonnent de le coeur, de mots ambigües, tout droit sortie d'un cerveau pas si en forme que ça. D'une avalanche de sourires et de regards. La vitesse de la vie, je la veux avec passion. Mais non. Ce sont ne sont que mes Utopies chimiques, qui me portent doucement vers Morphée. La vérité, c'est que j'ai le ventre qui se déchire à chaque sourire que je force, chaque rire qui dissimule un torrent de larme, j'ai dans les oreilles des symphonies mortuaires, et bordel, j'y pense. J'y pense quand je vois un train, un pont, une lame; Quand je croise ce qui doit-être mon reflet quelque part; Je suis cette étrangère perdue quelque part. Il paraît que c'est une passe, que ça ira mieux avec le temps on oublie; ça fait cinq ans, et moi j'oublie pas que c'est plus moi qu'on voit, j'en peux plus de pleurer en permanence; Le réveil me fait trop mal. L'insomnie, au départ, c'était du temps gagné sur la vie, des heures que je ne perdais pas, des heures à perdre des calories.. Et puis, la dépression, les minutes ne passent plus, rien ne bouge, perdue dans le vacarme du coeur, des larmes, des musiques; La vie s'est rallongée. Les insomnies rendent le temps insupportable; L'impossibilité de se plonger dans l'inconscient tant attendu. Quitter le monde, juste pour quelques heures, et puis de nouveau, respirer un peu mieux.

Love you more than I should #.

Mood: Spleen Acide. .