jeudi 5 février 2009




Je suis épuisée. J'ai le bras qui brule. Moins qu'avant. Lors de ces acharnements contre moi même. Mon coeur aussi brule. Mais à son tour, il cicatrise aussi. Non, il ne m'aime pas, non je n'en sais pas plus. Mais, peu à peu, je m'habitue à la tache noire qui s'est incrustée dans les moments heureux qu'il m'apporte. Je me suis accrochée à tous ce qu'il a pu me donner. Le temps en plus, les sourires, les petits extra d'affection, ses mains qui me tirent de ma rêverie morbide, les calins pour tout, les petits mots, les intentions. Non ce n'était rien. Mais à ses côtés, malgré tout. La vie semble différente, même au fond du gouffre, même lorsque mon bras mal cicatrisé se remet à saigner... C'est plus facile de faire face. Avec le temps, de nombreuses cicatrices ont disparues, sans laisser de marque. Sans jamais ré-apparaitre. Je tend à espérer que ce mal aussi, un jours quittera mon coeur, le laissant dans un état décent. Permettant à cette petite fille au fond de moi d'émerger, celle qui ne boit pas, celle qui ne détruisait pas son corps et son moral, vous savez, cette petite aux yeux brillant. Celle que je cherche.

dimanche 1 février 2009




Je me sens énorme, dans le miroir je ne trouve rien de positif, rien de beau. Rien qu'une grosse vache. " Prend soin de toi. " Cette phrase est surement celle que j'entend le plus ces derniers temps. " Respecte-toi." Au fond ça me fait mal, comment respecter un corps que l'on déteste, que l'on méprise, comment l'accepter? Je suis en colère après moi même, après la vie, à travers ce corps que je martyrise. Mais il n'y à pas que le corps. Dans ma tête aussi, c'est un combat, une cruauté sans nom, la monstruosité sous sa forme la plus primaire. Ce n'est pas le temps qui guérit les blessures. Ce n'est pas moi. Ce sont les autres. Les autres guérissent mes blessures. Sans le savoir. Par des sourires, des mots doux, des rêves et des espoirs. Je tiens debout seulement parce qu'on m'aide. C'est bizarre, et génant par moment. Mais je crois qu'un jour. Je saurai me gérer seule. En attendant; je suis toujours la même gamine transparente et nevrosée. Ce petit ascenseur émmotionel.



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Baby is:

Hateful,Ugly, Sad & Fucking Depressed

mercredi 21 janvier 2009


Je ne vois plus le temps passé depuis quelques jours. Le temps qui me sépare de mon autre me semble si long. Comme si les minutes se figeaient. Les chansons d'amours perdus, les chansons qui me rappellent cette âme complémentaire à la mienne, ne finissent jamais. C'est cyclique. Ces longues heures d'attentes, de manques, ne succèdent pas à un bonheur. Non, il n'y à pas ce bonheur de retrouver son Autre tant désiré. Juste l'angoisse d'être à ses cotés. Les doutes, causés par ses gestes. Les mains qu'il donne, Ses bras qui cherchent les miens et lorsqu'il attire ma tête contre ses épaules, suffisamment longtemps pour me faire douter, jamais assez pour me fixer sur ses intentions. A ses côtés les minutes ne passent plus aussi vite qu'avant, les doutes, l'angoisse se sont doucement emparés de mon horloge interne, à ses côtés, le temps n'est jamais assez rapide . J'attends le moment ou enfin, je serais séparée de cet Autre qui effrite mon coeur, avec sa gentillesse et ses actes, jamais complètement amicaux, jamais complètement amoureux.

mercredi 7 janvier 2009

Je pue la vodka, à 22h47. Seule dans ma chambre. Glauque. Je m'en fout en fait. Ca ne fait pas peser moins lourd mon coeur, mais ça me fait l'oublier, un peu. J'ai envie de racler mes poignets jusqu'à ce que je n'ai plus une goutte de sang qui circule. Oublier ce corps. Allongée sur des plumes. Bordel. Je déconne complètement, je n'ai plus espoir en rien. Et mon bonheur est une lueur si lointaine, que je n'arrive presque pas à le concevoir. La petite cuillère, je crois en elle, pas en moi. C'est ça.. le problème. C'est moi. Et ce putain de monstre que je loge dans ma tête, sous ma peau. J'ai envie de m'arracher le visage, le coeur et l'estomac. Et plus j'avance et plus j'y pense, cette fureur contre moi devient démente. Alors j'ai beau me tortiller sous ma couette parce que l'alcool me donne mal au crane, et que je n'ai pas bosser pour mon DS de demain matin; Je peux aller me faire foutre. Salope de faible.

vendredi 2 janvier 2009

J'ai envie de vomir ma graisse. Et tout ce qu'il reste de moi.
et j'ai du mal à resister.